SOUTENIR LE PROJET SERPENT VOLANT
Je prépare mon premier film : Le Serpent Volant, un court-métrage d’animation documentaire consacré à un bar emblématique de Tours, lieu de vie, de création, et de mémoire. Aujourd’hui, j’ai besoin de vous pour mener à bien ce projet.
J’ai grandi à Tours. J’y ai passé 18 ans, dont six à fréquenter un lieu assez particulier : le Serpent Volant. Le Serpent Volant, c’est un bar en plein centre-ville. Un petit troquet d’habitués, avec au fond une salle de musique, un piano, des guitares, des tambours, des peintures… Au Serpent, il y a ceux qui jouent aux dames, les musiciens et les mélomanes, les artistes, les piliers de bar, les réfugiés politiques, les étudiants etc. Ce petit monde existe, coexiste, et se retrouve chaque soir pour une même raison : il règne au Serpent une force invisible qui nous aimante aux murs, une atmosphère que personne ne saurait vraiment expliquer.
Filmer les gens qui fréquentent le Serpent n’est pas simple. Pour chacun, les raisons diffèrent : apparaître à l’écran peut être dangereux, douloureux, ou simplement gênant. Et pour moi aussi, filmer ces visages est un exercice délicat. Si le Serpent est ce qu’il est, un lieu où l’on se sent libre d’être soi-même, de chanter, de danser, de parler, de jouer de la musique, c’est aussi parce que les caméras y sont officieusement proscrites, et les téléphones inutilisables (il n’y a pas de réseau à l’intérieur du bar).
Alors, j’ai fait le choix de passer par un dispositif graphique pour préserver l’intimité des personnes à l’écran et créer à travers ce film un espace de recueillement. Le film prendra la forme d’une animation en stop motion sérigraphiée, à dix images par seconde, à partir de vidéos tournées sur place.
Les visages et les gestes y seront moins reconnaissables, plus esquissés, laissant davantage de place au son, aux ambiances, à la couleur.
Mon intention est de transmettre la singularité et la densité poétique de ce lieu, tout en esquissant des portraits documentaires empreints de la pudeur des personnes qui le fréquentent.
Ce film est pour moi l’occasion de documenter cet endroit, et d’archiver sa mémoire.
Je suis épaulée dans ce projet par Fadi Yabroudi à l'image, Rubin Steiner à la post production/mixage et les ateliers Ok Super à Tours et Tchikebe à Marseille pour de précieux conseils techniques.
BYE BYE REPREND DU SERVICE
Vendredi 24 janvier 2025, j’ai décidé de supprimer mes comptes Facebook et Instagram. L’alternative que j’ai trouvé aux réseaux sociaux, c’est un système de fanzines imprimables, que j’envoie en PDF à qui veut,
pour continuer de suivre ce que je fait.Régulièrement j'envoie dans vos boites mail un fanzine, une petite lettre comme celle-ci, et un tuto pour imprimer et plier toi même le fanzine !
J'ai du, pendant un temps, arrêter les fanzines par manque de temps pour me concentrer sur d'autres projets, mais j'ai depuis eu le temps de roder un peu la méthode. Les prochains numéros continuerons d'arriver par mail. Ensuite, je basculerais directement sur ce site, sous forme de blog interactif à publications hebdomadaire ! Les anciens numéros sont toujours disponibles sur issuu (voir lien en bas de page) et pour avoir les nouveaux, suffit d'envoyer un mail à suzannelandier.byebye@gmail.com.